Le 21 septembre se rapproche à pas de loups, l’été touche irrémédiablement à sa fin et l’heure est venue de dresser un petit bilan en instantané des jours les plus longs, les plus chauds, peut être les plus heureux de l’année.
Cet été j’ai continué à faire feu sur de nombreux fronts en photo, privilégiant toujours un peu plus l’argentique dans ma pratique de la photographie.
En juillet j’ai fait l’acquisition de filtres de couleur qui, montés sur mon Instax Mini 8, donnent des résultats assez intéressants, et m’ont même soufflé une petite idée de série photo qui ne demande qu’à être travaillée.
En août, au moment de faire les valises pour partir en vacances, j’ai une fois de plus eu bien du mal à me décider sur l’équipement à glisser dans mon sac photo. J’étais parti pour laisser de côté tout appareil instantané, étant à cours de papier Fuji et rechignant à emmener un Polaroid à cause de l’encombrement, et puis au dernier moment j’ai jeté dans mon sac mon Polaroid 660 Autofocus avec deux cartouches de film Impossible.
Bien m’en a pris au final, car il s’est révélé être un excellent compagnon dans les journées clefs marquées par les retrouvailles avec les amis de longue date, la famille, etc. A chaque fois, les clichés ont fait sensation. Particulièrement ceux en couleur. J’ai dû laisser derrière moi une partie de mes images, les offrir aux autres en souvenir, mais cela fait partie du jeu en photographie instantanée. Joie de donner… et regret de ne plus avoir. Eh oui, car au contraire du numérique, on donne l’image originale sans pouvoir garder pour soi une copie. Rude, mais bon… ça fait des heureux, et c’est l’essentiel.
Dans les premiers jours de septembre j’ai backé sur KickStarter le projet Lomo’Instant Automat de Lomography. Le look de l’appareil dans sa version South Beach habillée de cuir a joué pour beaucoup dans ce coup de cœur. Les nombreuses fonctions ont l’air sympa aussi, même si l’exposition automatique ne laisse aucune possibilité de contrôle fin à priori. Reste que je ne vois pas bien la différence avec le Lomo Instant sorti il y a quelque temps… En dehors du look vraisemblablement plus compact, et de l’accent mis sur le côté automatique, les similitudes sont nombreuses (kit de 3 objectifs, exposition multiples…) mais tout cela devrait être plus clair en fin d’année, quand l’appareil sera livré.
Affaire à suivre vers décembre, donc, si tout va bien.
Kids from the 2010ies. J’ai eu pas mal de succès avec cette cartouche de film Gold Frame qui a donné une dominante légèrement bleutée mais gardant des couleurs agréables
Une autre photo faite avec le film Impossible Gold Frame 600
Un portrait que j’aime beaucoup mais qui me fait regretter deux points avec le film noir & blanc : il manque souvent de nuances dans les tons clairs et a parfois tendance à tourner au sépia.
Les lentilles de couleur peuvent ajouter une certaine touche de mystère aux clichés Instax Mini.
J’ai une petite préférence pour le filtre orange. Il donne ici de bons résultats sur cette photo de façade parisienne prise en soirée.
