Vous songez à faire l’acquisition d’un appareil Polaroid, ou vous souhaitez faire quelques photos avec ce vieil appareil que vous avez récupéré, mais ne savez pas quel type de films acheter ? Ne cherchez pas plus loin, vous allez devoir vous tourner vers les films commercialisés par the Impossible Project, devenu le distributeur du précieux consommable qui va vous permettre de (re)faire des images avec votre boitier.
Voici trois bonnes raisons de poursuivre l’aventure, de redonner vie à votre appareil et de vous exercer avec ces films que l’on trouve un peu partout, sur le web comme dans nombre de magasins photo.
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Sans les films Impossible, point de salut
Bon le premier argument n’en est pas tellement un, mais relève davantage du constat. Vous voulez utiliser ce vieux polaroid trouvé dans une brocante, acheté sur leboncoin ou qui a appartenu à vos parents ? Refaire des photos comme avant ? Eh bien vous ne pourrez pas vous passer des films Impossible, ils sont incontournables. Incontournables car The Impossible Project, boîte née sur les cendres des usines Polaroid, est la seule à fabriquer aujourd’hui des films destinés à ces appareils. Elle maintient donc en vie ces appareils, qui sans cela seraient bon pour occuper définitivement un coin de placard, dernière étape avant un aller simple pour la déchetterie. On ne peut que saluer cette initiative, et prier pour qu’elle puisse produire ces consommables encore longtemps.
Du choix dans les films
The Impossible Project ne s’est pas contenté de relancer la production de photos couleurs d’autrefois. Elle met sur le marché de nombreux types de films différents : on distingue deux séries principales avec les films couleurs et noirs et blancs, mais aussi des films plus funky jouant sur des couleurs de cadre variées (noir, or, rouge), des motifs (cadre peau de léopard). C’est parfois douteux, parfois kitsch, avec une volonté assumée de donner dans le délirant, mais il faut reconnaître qu’il y en a pour tous les goûts. Cette variété est bienvenue, stimule la créativité et l’expérimentation. On peut aussi y voir une certaine volonté de séduire un public jeune, de disputer une part du gâteau à Fujifilm qui avec sa série Instax Mini cible ouvertement un public d’adolescents et de jeune adultes. Et il sort sans cesse de nouveaux Films Impossible : parmi les derniers nés au moment de l’écriture de ce post, le film Third Man Records Edition, un film sur lequel les images ressortent en noir et jaune, avec un cadre noir remplaçant le traditionnel cadre blanc. Tous ces films sont ou seront peut être des éditions limitées, aussi leur rareté, leur excentricité ne les rend que d’autant plus attrayants.
Des progrès constants
Alors oui, les films impossible ne sont pas parfaits sur le plan de la qualité. Mais Impossible Project, si elle rejette parfois une partie du problème sur les consommateurs, semble être consciente que certains points sont perfectibles, et s’efforce d’optimiser ses produits au fil du temps pour mieux répondre aux attentes des consommateurs. En l’espace de quelques années, plusieurs générations de films se sont succédées, et les progrès sur le gain de temps de développement sont régulièrement mis en avant par exemple. Espérons qu’au fil du temps les films Impossible vont continuer à s’améliorer, gagner en qualité, et, tant qu’on y est, que leur prix baissera à terme.
Nous l’avons dit plus haut, les films Impossible sont devenus incontournables pour qui veut continuer à tirer des images de ses vieux boitiers polas. On peut leur trouver des défauts, et il sont pour l’heure nettement plus contraignants que les anciens films Polaroids, mais il reste difficile de cracher dans la soupe : the Impossible Project met clairement du cœur à l’ouvrage et ne manque pas d’idées pour explorer de nouvelles voies et développer la créativité des amateurs de pola.