Envolée, la farniente au bord de la piscine ou sur la sable de plage fin. L’été s’en est allé. Tout n’est plus que souvenirs, quelques Polaroïds témoignent encore des vacances et ravivent les souvenirs de l’été.
La saison la plus chaude de l’année aura surtout été consacrée à la découverte de quelques films instantanés alternatifs disponibles sur le marché. Que ce soit chez Fujifilm avec la gamme Instax Mini, ou chez Impossible Project avec les toujours extravagantes éditions spéciales des films destinés aux boîtiers Polaroid, j’ai pu me livrer à de nombreux essais.
Du côté Instax Mini
Chez Fujifilm, tout d’abord, les films Postcard et Rainbow ont retenu toute mon attention et sont entrés directement dans le top 5 de mes films Instax Mini favoris. Ces deux films sortent en effet de l’ordinaire, avec des cadres originaux, sympas, mais qui restent élégants et sans fioritures. Je les recommande sans hésiter à tous ceux qui cherchent une alternative au film Instax Mini standard, à bords blancs.
Dans un style plus insolite, plus déjanté, j’ai aussi utilisé au cours de l’été deux autres types de films Instax : une recharge de film Alice in Wonderlands, et une autre d’un film Emoji. La première édition rend hommage, comme son nom l’indique, à l’univers créé par Lewis Caroll et au dessin animé éponyme de Walt Disney. Les illustrations sont très plaisantes et agréables à l’œil, pour un rendu global qui là aussi se démarque complètement des films Instax Mini classiques.
Le second film, l’Instax Mini éditions Emoji, se distingue quant à lui par des bords ornés de gros smileys et d’émoticônes en tout genre. Pas transcendant, on en fera pas un film incontournable, mais amusant.
Ces deux films ont été dénichés sur www.little-insta.fr, un site qui propose une large sélection de films Instax « exotiques ». Outre le film Alice au Pays des Merveilles, on y trouve de nombreuses autres éditions qui se basent sur les univers de Disney.
Du côté d’Impossible Project
Chez Impossible Project, j’ai également pu goûter à quelques nouveautés. Avec d’une part le dernier film Duochrome en date, l’édition Black and Pink, et d’autre part une nouvelle itération de l’émulsion couleur, baptisée Metallic Frames.
Le film rose et noir vient enrichir la série Duochrome créée par Impossible Project. Existaient déjà, en effet, les éditions Noir et Jaune (connue sous le nom de Third Man Records Edition), Noir et Rouge, Noir et Orange. Elles sont toutes basées sur l’émulsion Noir et blanc. La teinte du Duochrome Black & Pink n’est pas désagréable, et peut se prêter à des sujets qui ne sont pas nécessairement girly.
L’édition Metallic Frames m’avait tapé dans l’oeil, avec son packaging réussi. Cette édition basée sur le film couleur d’impossible Project est servie par des cadres colorés (8 couleurs différentes, donc une pour chaque photo que contient la cartouche), et qui présentent dans leur finition un effet brillant métallisé. Une réussite, je trouve, puisque, les coloris sont plaisants et l’effet métallisé confère un aspect plutôt premium aux photos.
En revanche, j’ai constaté à mes dépens que la qualité des films Impossible Project continue à être variable d’un lot de films à l’autre, et laisse parfois à désirer. Certains lots manquent notamment de stabilité. Dans les semaines qui ont suivi la prise de mes images Duochrome Black & Pink, j’ai pu voir que le bord supérieur du cadre, sur la plupart de mes photos, était gagné par une tâche plutôt disgracieuse. Ce type de désagréments est parfois dur à digérer, quand on pense au coût d’une cartouche de film IP, autour des 20€.
Certes, j’ai eu globalement plus de réussite avec le film couleur Metallic Frames. La génération de films couleur d’Impossible actuellement sur le marché me paraît nettement plus qualitative que les générations précédentes, sur le plan des couleurs et du contraste notamment.
Le développement des images s’est bien déroulé, et les images se sont montrées stables dans la durée. Mais cet autre lot de films n’a pas été non plus complètement épargné par les petits défauts. Mes photos ont été touchées par un autre phénomène de tâches apparaissant dès la prise de vue. Relativement discrètes, elles s’apparentent presque à une petite zone de brume électrique, et sont souvent localisées dans le bas des images. Ce n’est pas la première fois que je rencontre ce souci sur les films couleurs d’IP.
Pas de quoi gâcher l’expérience, mais force est de constater que même en 2017, on a toujours la sensation un peu désagréable de jouer à pile ou face avec les films Impossible Project. Leurs films n’en restent pas moins incontournables pour qui veut continuer à faire vivre ses vieux polas.
Et au moment où je termine l’écriture de ce billet, une annonce importante est faite : Impossible Project devient… Polaroid Originals. Pour le lancement de cette nouvelle marque, une autre génération de films couleur va voir le jour, optimisée avec une nouvelle chimie, en même temps qu’un nouvel appareil. A suivre.