Avec l’Instax Mini 11, Fujifilm de met à jour son modèle d’entrée de gamme. En simplifiant son fonctionnement, la marque optimise encore cet appareil qui est le plus populaire de sa catégorie. L’instantané chez Fujifilm est plus que jamais abordable, à tous les niveaux.
Sommaire
Design
Comme un air de famille…
Sur le plan du design, L’Instax Mini 11 se positionne dans la droite lignée des modèles précédents, l’Instax Mini 9, et l’Instax mini 8. L’appareil reprend une allure tout en courbes et en rondeurs, qui lui confère un air convivial et ludique, renforcé encore par les coloris pop, une signature de la marque pour ce modèle visant un large public, et notamment les adolescents.
Les éléments essentiels sont toujours à leur place et la façade a relativement peu évolué, par exemple. Au dessus de l’objectif, on retrouve, groupés dans l’angle, le flash, la fenêtre du viseur ainsi que le déclencheur placé juste sous cette dernière. Il tombe sous l’index droit lorsque l’on tient l’appareil en main.
La trappe pour les deux piles (livrées avec l’appareil) se trouve sur un côté. La fente située sur le dessus permet aux photos de s’éjecter lors de la prise de vue.
Les cartouches de films se chargent toujours via la trappe ménagée dans le dos. Un repère jaune vous aide à comprendre dans quel sens les cartouches s’insèrent.
Des différences subtiles mais avantageuses
On note toutefois quelques changements discrets dans le design mais qui donnent à ce nouveau modèle toute sa singularité.
Le grip, sorte de poignée par laquelle on saisit l’appareil, est plus prononcé que sur les modèles précédents, si bien que la prise en main est plus assurée, plus ferme.
Le logo Instax apparaît en gros au dos, placé à la vertical, en relief. Un choix plus surprenant.
Petite touche de fantaisie : Fujifilm a inclus dans chaque pack deux boutons supplémentaires pour le déclencheur, qui vous permettent d’ajouter un peu de personnalité à votre appareil. Pour ma part, j’ai vite renoncé à mettre en place ces boutons qui m’ont paru quelque peu superflus.
Aussi, et surtout, l’Instax Mini 11 est plus compact, plus léger que ses prédécesseurs.
Les coloris, nombreux, sont assez similaires à ceux vus précédemment avec L’Instax Mini 9. Entre les modèles rose blush, bleu ciel, gris charbon, blanc givré, lavande, vous avez le choix, et vous trouverez forcément un appareil à votre goût.
Fonctionnement
La proximité avec les appareils précédents de la série ne s’arrête pas au look, mais concerne aussi le fonctionnement, qui reprend les principes déjà exploités auparavant. L’Instax Mini 11 s’avance toutefois davantage encore sur le chemin du tout automatique.
L’Instax Mini 11 nécessite deux piles AA pour fonctionner. Fujifilm a eu la bienveillance d’en inclure deux dans le pack de départ, si bien que vous pourrez vous exercer tout de suite.
Mode selfie on
L’appareil se met en route lorsque vous pressez un bouton situé sous l’objectif. Celui ci se déploie alors et l’appareil devient opérationnel.
Par défaut, l’objectif se met en position grand angle. C’est l’option sur laquelle vous choisirez de rester pour tous les paysages, mais également dès que votre sujet se situe à un mètre environ et plus.
En tirant sur le bout de l’objectif, vous faites sortir un élément supplémentaire et basculez en position selfie. L’inscription « Mode selfie on » est alors visible. Ce mode est adapté aux autoportraits, mais aussi aux gros plans, de 30 à 50 cm. Lorsque vous faites un selfie, le miroir placé près de l’objectif vous aide à cadrer correctement. Lorsque vous faites une prise de vue en gros plan via le viseur, il faut penser en revanche à décaler votre sujet vers le bas, et sur la gauche, pour qu’il soit centré au final. Il vous faudra pratiquer un peu pour avoir ce réflexe et anticiper au mieux sur le décalage.
En tout cas, l’Instax Mini 11 apporte du changement en matière de selfie. Plus besoin de lentille de plastique se clipsant sur l’objectif, comme ce qui se faisait jusque sur le modèle précédent. Un vrai progrès, puisque mettre en place la lentille de selfie se révélait assez contraignant, sans compter que l’on risquait toujours de perdre ou d’égarer l’accessoire.
Expo toute auto
L’Instax Mini 11 se distingue également de ses prédécesseurs par son exposition entièrement automatique. Sur les modèles précédents, la cellule mesurant l’exposition allumait une diode autour de l’objectif. Il fallait s’y fier pour régler manuellement l’exposition en faisant tourner une bague de sélection, sous peine d’obtenir un cliché trop sombre ou trop clair, et donc de rater sa photo. Cette fois l’appareil décide de tout ! Plus d’oubli possible.
Utiliser l’appareil devient enfantin et le modèle s’avère encore plus abordable que ses prédécesseurs. On charge sa cartouche au dos. On allume l’appareil en pressant le bouton situé juste à côté sur l’objectif. On choisit sa longueur focale, on vise et on déclenche… Voilà !
Les plus exigeants pourront trouver à y redire, puisque qu’on perd le peu dont on disposait en marge de manœuvre, mais de toute façon L’Instax Mini 11 ne s’adresse pas à aux experts, qui trouveront leur bonheur avec d’autres modèles plus riches en fonctions.
Qualité des images
La qualité des images ne semble pas avoir drastiquement évolué par rapport aux modèles précédents de l’entrée de gamme, l’Instax Mini 9, et l’Instax mini 8. Les images prises à distance et les paysages ont tendance à se révéler un poil floues. Les images prises à l’aide du mode selfie semblent en revanche beaucoup plus nettes, au point que l’on peut se demander si l’appareil n’est pas avant tout conçu pour ce mode.
Si le mode selfie intégré est une excellente idée, qui donne de bons résultats, on pourra toujours regretter en revanche l’absence de contrôle du flash. Comme sur les modèles précédents, l’utilisateur n’a pas la main pour l’activer ou le désactiver. Dans une logique de tout automatique, c’est l’appareil qui décide pour vous si le flash doit être déclenché ou pas. Et il a la gachette facile… Même à bout portant, l’Instax Mini 11 a tendance à émettre un éclair qui peut cramer votre sujet et projeter des ombres disgracieuses. C’est vraiment un des derniers points qui devraient être réglés pour offrir une expérience optimale.
Mais rappelons que peu d’appareils dans la gamme Instax Mini font mieux en termes de qualité d’images, pas même le 90 Neo Classic, qui propose toutefois davantage de contrôles, et offre notamment le contrôle du flash. Seul l’Instax Mini LiPlay sort du lot son système d’autofocus qui permet de faire la netteté sur un point précis.
Petite note par ailleurs : il ne sera pas possible d’utiliser les filtres de couleur similaires à ceux que l’on pouvait acheter et clipser sur l’objectif des Instax mini 8 et 9. L’objectif de L’Instax Mini 11 présente des bords différents, arrondis. Si des filtres sont fabriqués, ils devront être adaptés spécifiquement à ce nouveau modèle.
Verdict
L’Instax Mini 11 ressemble comme deux gouttes d’eau à ses prédécesseurs. Cette itération du modèle d’entrée de gamme recèle pourtant d’importants changements. D’une part l’appareil devient tout automatique, et d’autre part il ne recourt plus à un accessoire optique pour les vues rapprochées mais intègre directement deux réglages de focale. Deux améliorations qui facilitent encore son usage et en font un appareil plus réactif, plus agréable encore à utiliser qu’auparavant. Pour quelques dizaines d’euros, c’est le compagnon parfait pour créer des petits instantanés de vos proches et des lieux que vous visitez.
Avantages et inconvénients de l’Instax Mini 11
On aime
- Utilisation plus simple que jamais
- Design toujours efficace
- Fonctionnement avec deux piles AA (fournies)
On aime moins
- Pas de franche amélioration sur la qualité des images
- Le flash ne peut pas être désactivé