L’Instax Mini 40, commercialisé avant l’été 2021, s’inspire très largement d’appareils instantanés lancés précédemment par Fujifilm. Ce nouvel appareil mise avant tout sur son charme faussement retro pour trouver son public et se différencier au sein d’une gamme qui compte déjà de nombreux modèles.
Sommaire
Design de l’Instax Mini 40
On ne va pas y aller par quatre chemins : fonctionnellement, l’Instax Mini 40 n’offre rien de neuf, en tout cas rien que l’on ait pas déjà vu auparavant sur un appareil de la gamme Instax Mini. C’est avant tout par son look qu’il se distingue des autres appareils de la gamme. Encore qu’il emprunte beaucoup à l’Instax Mini 90. Ce dernier, qui reste à ce jour l’appareil le plus abouti de la gamme Instax, était également jusqu’à présent le seul à se caractériser par un look vintage. L’Instax Mini 40 le rejoint sur cette voie.
Pour le design de son Instax Mini 40, Fujifilm a fait le choix d’un coloris noir, mêlé à des éléments gris. L’apparence globale fait incontestablement écho à celle des appareils photos argentiques d’il y a quelques décennies. La construction de ceux-ci s’appuyaient sur de grosses pièces de métal gris sur lesquelles étaient apposées des bandes de cuir noir. Avec un revêtement plastique imitant le grain du cuir, c’est cet aspect, cet air de famille que Fujifilm cherche à développer pour son Instax Mini 40.
L’Instax Mini 40 réussit le tour de force de faire penser à un vieil appareil, alors qu’il est constitué presque exclusivement d’éléments en plastique.
Les points de fixation pour la courroie de transport montrent que l’appareil a avant tout été conçu pour une prise en main verticale et une utilisation en mode portrait. Il est vrai que le format Instax Mini se prête mieux aux photos en orientation portrait, d’ailleurs.
Mais l’ergonomie de l’Instax Mini 40, subtile et polyvalente, offre également du confort d’utilisation lors des prises de vue en mode paysage.
L’objectif occupe une part importante de la face avant. Attenant à l’objectif, un discret bouton gris clair permet de le déployer et d’allumer du même coup l’appareil.
Une petite plaque avec le nom du modèle se situe au dessus de l’objectif. Fujifilm a choisi de la rendre plus discrète que celle présente sur d’autres modèles récents. A sa gauche, se trouve le flash, puis leviseur. Sur sa droite se trouvent deux petits trous qui correspondent en fait à la cellule, servant à mesurer l’exposition. Faites bien attention à ne pas les couvrir avec vos doigts quand vous tenez l’appareil, sous peine de vous retrouver avec une photo Instax Mini toute blanche !
Le déclencheur, circulaire, se trouve également en façade, relativement proche du viseur. Gris clair, il tranche assez nettement sur le revêtement noir qui couvre une large partie du boitier. Son placement assez central dans la largeur peut étonner de prime abord, mais à l’usage il tombe en fait assez naturellement sous l’index, que l’on tienne l’appareil pour des photos en mode portrait ou en mode paysage.
Le haut (ou bien le côté si l’appareil est en station horizontale), intègre la fente par laquelle sont éjectées les photos après le déclenchement. Cette fente, discrète, se fond dans le reste de l’appareil au point de passer presque inaperçue.
La trappe pour loger les piles est elle aussi d’une grande discrétion. Son emplacement est signalé par trois petits points. Elle s’ouvre en coulissant vers l’extérieur, lorsque l’on fait pression avec le pouce.
Moins discrète, la trappe de logement des cartouches de film est située comme toujours au dos de l’appareil, où elle occupe la plus grande partie de l’espace. Elle est en plastique lisse, ce qui tranche assez avec la texture utilisée sur le reste du boîtier.
C’est également au dos que se trouvent tout naturellement le viseur, et le compteur de vues, indispensable pour savoir où vous en êtes sur votre cartouche de film.
Fonctionnement de l’Instax Mini 40
Si l’Instax Mini 40 peut se targuer d’être un héritier de l’Instax Mini 90 (le choix du nombre 40, une autre dizaine, semble aller dans le sens de cette interprétation), le modèle s’inspire, pour son fonctionnement, d’autres appareils, dont il partage les ficelles. Ses fonctionnalités, sa prise en main sont très clairement comparables à ceux des Instax Mini 11 ou Instax Square SQ1.
L’Instax Mini 40 est évidemment compatible avec le film Instax Mini de Fujifilm, qui compte 10 photos par recharge. Vous devez charger une cartouche de films dans l’appareil, puis vous assurer que celui-ci est bien équipé des deux piles LR6 (1,5 volts) nécessaires à son fonctionnement. ça tombe bien car ce type de pile est très courant ! Un vrai plus.
On met l’appareil sous tension en pressant le bouton gris qui se trouve au contact de l’objectif : il ouvre ce dernier, qui se positionne dans le mode de prise de vue par défaut. Ce mode convient pour tous les sujets situés à une distance minimale de 50 cm.
Lorsque vous utilisez le mode par défaut, vous pouvez vous fier au centre du viseur, matérialisé par un petit cercle noir, pour composer votre image.
L’Instax Mini 40 propose, comme tous les appareils de Fujifilm sortis ces dernières années, un mode Selfie. Il s’active en tirant encore l’objectif vers l’avant pour sortir un second cran : l’inscription selfie on est alors visible.
Pour vos autoportraits, l’appareil dans vos mains et tourné vers vous, vous pouvez simplement contrôler et ajuster votre cadrage à l’aide du petit miroir placé à proximité de l’objectif.
Mais le mode selfie peut aussi être utilisé pour photographier des personnes ou des objets sur de courtes distances.
Dans ce cas, vous pouvez cadrer via le viseur, mais devez opérer un léger décalage en plaçant votre sujet légèrement au-dessus, sur la droite du cercle central, pour que votre sujet apparaisse bien au centre de la photo, en sortie d’appareil.
L’Instax Mini 40 n’offre pas de contrôle du flash, si bien qu’il est impossible de désactiver tout à fait celui-ci. L’appareil dose tout seul la puissance du flash, en fonction de la lumière ambiante.
L’appareil s’éteint tout simplement en faisant pression sur l’objectif pour le rétracter refermer.
Qualité des images prises par l’Instax Mini 40
Sur le plan des images, l’Instax mini 40 s’en sort ni mieux ni moins bien que ses nombreux camarades de la gamme Instax. Vous obtiendrez de sympathiques clichés instantanés, pour peu que vous respectiez quelques conseils pour vos prises de vue :
- Privilégiez les portraits ou les duos, plutôt que les photos de groupes de trois, quatre personnes ou plus, sans quoi vos images perdront vite en détails.
- En intérieur, méfiez vous des ombres projetées, créées par le flash. Ne collez pas vos sujets à un mur, sous peine de créer des ombres disgracieuses autour de votre sujet.
- Faites le ménage et retirez tout le superflu, tout ce qui ne sera pas identifiable en petit format. Epurez et efforcez vous de construire des images simples, qui sont plus efficaces dans ce format.
- Faites très attention à ne pas poser vos doigts sur la cellule de l’Instax Mini 40, même partiellement, sans quoi vous allez fausser la mesure de l’exposition et obtenir une photo blanche, surexposée.
Verdict
Au bout du compte, l’Instax Mini 40 est un peu l’enfant que pourraient avoir ensemble l’Instax Mini 90 Neo Classic et l’Instax Mini 11. L’Instax Mini 40 s’inspire du design du premier, et de la simplicité de fonctionnement du second.
L’Instax Mini 40 semble avoir été créé pour séduire un public attiré par l’instantané mais qui ne se reconnaît pas dans le design coloré et rond de l’Instax Mini 11. L’Instax Mini 40 leur offre une alternative plus sobre, plus classique dans son apparence, faussement vintage, qui peut convenir à des goûts plus mûrs.
Avantages et inconvénients de l’Instax Mini 40
On aime
- Simplicité d’utilisation
- Charme indéniable
- Ergonomie bien conçue
- Fonctionne avec deux piles LR6 très courantes
On aime moins
- Pas de réels apports fonctionnels
- Rien de très nouveau finalement