Note : Attention, depuis 2020 l’Instax Mini 11 a remplacé, dans la gamme Instax, l’Instax Mini 9 en tant que modèle d’entrée de gamme. Aussi vous souhaiterez peut-être consulter notre page dédiée au test de l’Instax Mini 11.
L’attente aura été de courte durée entre l’annonce par Fujifilm du lancement de l’Instax Mini 9 et sa mise effective en rayon. Quelles sont les différences entre l’Instax Mini 9 et son prédécesseur, l’Instax Mini 8 ? De quels atouts dispose ce modèle qui va naturellement s’imposer comme la nouvelle référence pour l’entrée de gamme Instax Mini ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir ici.
Sommaire
Design
Sur le plan du design, la filiation entre l’Instax Mini 9 et son prédécesseur est très claire. Pas de révolution de ce côté, l’Instax Mini 9 reprend le design chaleureux, tout en rondeurs, qui a fait le succès de l’Instax Mini 8. Le corps du boitier est exactement le même, à ceci près qu’un miroir à selfie est greffé près de l’objectif de l’Instax Mini 9.
Au dos, la trappe de chargement du film occupe une bonne partie de l’espace. Le viseur est situé dans l’angle supérieur droit, le compteur de vues est placé un peu plus bas sur le même côté. Les instantanés sont éjectés par la fente visible sur le dessus de l’appareil.
En façade, autour de l’objectif, se trouve la bague permettant de choisir le réglage d’exposition approprié. Le bouton d’ouverture de l’objectif tombe sous l’index gauche quand vous tenez l’appareil en main, et le déclencheur circulaire sous l’index droit.
L’Instax Mini 9 est disponible dans 5 coloris pour son lancement : Rose Corail, Vert Citron, Bleu Cobalt, Blanc Cendré, Bleu Givré. Ces coloris, doux et presque pastels pour les uns, plus acidulés pour les autres, sont très plaisants dans l’ensemble, et contribuent à faire de l’Instax Mini 9 un objet séduisant, attractif. Il y a fort à parier que Fujifilm en ajoutera de nouveaux par la suite, l’Instax Mini 8 ayant été décliné dans d’innombrables teintes et nuances.
Fonctionnement
Le fonctionnement reste lui aussi très similaire au modèle précédent, d’une grande simplicité.
Chargement du film
Charger une nouvelle cartouche de film est enfantin. On ouvre le dos, on y place la cartouche dans le bon sens, en faisant correspondre les deux repères jaunes : celui présent dans la chambre qui accueille la cartouche, et celui visible sur la cartouche elle-même. Il y a peu de chances que vous vous trompiez.
Attention par contre, la première photo éjectée au commencement d’une cartouche n’en est pas une. Il s’agit d’un cache de protection destiné à préserver les photos de la lumière. C’est un peu dommage d’ailleurs qu’il n’y ait pas un système permettant de l’éjecter automatiquement. Parce que j’ai beau avoir quelques recharges Instax à mon actif, je me fais encore avoir régulièrement. Je charge l’appareil, je soigne le cadrage et la composition de ma première photo… Je déclenche… et je vois sortir la protection toute noire. « Arf, c’est vrai… j’ai encore oublié. »
Pour mettre l’appareil en marche, vous devez presser le gros bouton situé tout près de l’objectif. Celui-ci s’ouvre alors et l’Instax Mini 9 se met sous tension. Il s’éteint lorsque vous appuyez sur les bords épais de l’objectif pour le rétracter, le faire rentrer dans le corps de l’appareil.
Exposition
Peu de réglages sur cet appareil. Pour l’essentiel, vos choix se résument à sélectionner le réglage de luminosité approprié sur la bague disposée autour de l’objectif. Celle-ci vous propose différentes options symbolisées par des pictogrammes :
- une maison pour la photo en intérieur (ouverture f/12,7),
- un nuage pour la photo en extérieur par temps couvert (ouverture f/16),
- un soleil pour la photo en extérieur (ouverture f/22)
- et un plein soleil, cerné par tous ses rayons, pour les cas où la luminosité en extérieure est abondante (ouverture f/32).
Pointez l’appareil dans la direction du sujet que vous souhaitez photographier et une petite LED s’allume en face du réglage qui vous est recommandé par l’appareil. Libre à vous de ne pas en tenir compte, mais ce sera à vos risques et périls, bien entendu.
Signalons également le réglage Hi-Key, dernière option accessible. A utiliser avec parcimonie. Déjà présent sur l’Instax Mini 8, ce mode vous permet de réaliser des images très claires, pour un effet créatif utilisé notamment en photo de mode. Attendez-vous en effet à quelques ratés avant d’apprivoiser ce mode et de repérer les conditions optimales pour ce réglage, celles qui vous donneront les résultats escomptés.
Sachez enfin que, quel que soit le mode pour lequel vous optez, le flash déclenche à tous les coups.
Un coup d’oeil sur le compteur de vues qui se situe à l’arrière vous permet de savoir à tout moment ou vous en êtes sur la recharge en cours. Plus lisible, plus immédiat que le système retenu par Lomography sur ses Lomo’Instant.
La visée
Le viseur est toujours aussi peu précis que sur l’Instax Mini 8. Le cadrage final de la photo diffère un peu de ce que vous avez composé à travers le viseur. L’image tire plus à droite en mode portrait. En paysage c’est le haut qui est plus important que prévu. C’est un point qui aura le don d’agacer les plus soigneux, les plus méticuleux, qui chercheront toujours à anticiper sur ce décalage pour le compenser au mieux, mais trouveront toujours régulièrement matière à pester.
Sans disposer d’une machine d’une précision chirurgicale (de toute façon ce n’est pas l’état d’esprit qui vous anime avec ce type d’appareil), on est en droit d’attendre quelque chose de plus pointu sur ce plan. Espérons que Fujifilm corrigera le tir sur les versions ultérieures de sa gamme.
Quid des nouveautés ?
Quelles sont les différences entre l’Instax Mini 8 et l’Instax Mini 9 ? Elles sont au nombre de deux, et contribuent à conforter l’Instax Mini 9 comme un appareil plutôt orienté pour le portrait.
Le miroir à selfie, fonction qui était apparue précédemment sur l’Instax Mini 70, a également été intégrée à ce nouveau boîtier. Placé près de l’objectif se révèle très fiable, et drôlement pratique. Il vous sert de guide et vous permet de composer au mieux votre image. Les portraits, qu’ils soient pris seul, à deux, voir à trois personnes s’en trouvent plus réussis, sans visage tronqué. Qui dit selfie dit aussi appareil tenu à bout de bras, et c’est là qu’intervient la seconde nouveauté.
L’Instax Mini 9 est en effet livré avec une petite lentille de close up. Elle se clipse, tout comme les filtres de couleur dont nous avons déjà parlé, sur l’objectif. Cette lentille vous permet d’améliorer la netteté sur de courtes distances, et vous devriez l’utiliser lorsque votre sujet se situe de 35 à 50 cm. Typiquement, pour les portraits un peu serrés, donc. La lentille est en plastique mais l’image est effectivement nette sur ces distances. Aussi le gain est appréciable.
Reste que vous devrez faire attention à ne pas perdre ce petit accessoire, et que le clipser/déclipser n’est pas toujours d’une grande simplicité.
Verdict
Faut il acheter l’Instax Mini 9 si vous avez déjà le 8 ? A priori, non. Car dans la mesure où vous pouvez booster votre Instax Mini 8 avec des accessoires vous permettant d’accéder aux même fonctions, cela paraît superflu.
En revanche, si vous n’êtes pas encore équipé d’un instantané, que vous recherchez un modèle avec lequel prendre vos proches en photo et que vous êtes sur un budget serré, l’Instax Mini 9 est le modèle tout indiqué.
Avantages et inconvénients de l’Instax Mini 9
On aime
- Fujifilm se montre une nouvelle fois à l’écoute du public
- Tout ce qu’il faut pour réussir ses selfies
- Coloris très réussis
On aime moins
- Pas de révolution ou de grande avancée par rapport à l’Instax Mini 8.
- Viseur imprécis
- Pas de contrôle du flash